Histoire du Juno 106
Le Juno 106 est un synthétiseur de la marque Roland qui a vu le jour en 1984. Comme ces prédécesseurs le Juno 6 et le Juno 60, c’est un synthétiseur polyphonique analogique.
Cependant Roland lui ajoute quelques fonctionnalités sympas qui fera de lui une des stars incontournables de l’époque.
Tout d’abord, il y a eu l’ajout du midi qui lui a permis de rejoindre ces concurrents de chez Sequencial Circuits et Oberheim en tête de course, l’utilisateur peut alors totalement contrôler la machine depuis son ordinateur ou autre séquenceur de l’époque.
De plus, la mémoire interne passe de 76 à 128 patchs ce qui permet d’avoir un choix plus large dans le nombre de presets utilisateurs.
Ce qui le rend populaire c’est bien évidemment le son que produit cette machine mais également son prix de vente, il est deux fois moins cher que son prédécesseur !
En plus d’avoir un prix abordable, il est très facile d’utilisation, tous les potentiomètres sont accessibles depuis la façade et il n’y a pas de menu ou de sous menu pour pouvoir créer un patch, bref pas besoin de s’y connaître en synthèse sonore pour obtenir un son avec le Juno 106.
Composition du Juno 106
Pour rentrer dans les détails de la bête, il faut d’abord comprendre son architecture.
Le Juno 106 est doté d’un DCO (Digital control Oscillator), de deux filtres, un HPF (High pass filter) et un VCF (voltage control filter), d’un VCA, d’une enveloppe que se partage le filtre et le VCA, d’un LFO et d’un double chorus stéréo.
Tous ces éléments font du Juno 106 un synthétiseur simple mais puissant, polyvalent et unique en son genre.
En effet la diversité des sons que l’on peut créer avec ce synthétiseur est très large, il peut aussi bien créer des basses pêchues que des nappes fines ou encore des leads puissants.
C’est pour son caractère sonore bien trempé que les gens vont l’adopter immédiatement après sa sortie.
Voici la liste de quelques artistes l’ayant utilisés : les Daft Punk,The Weeknd, Laurent Garnier, Metro Area et Justice pour ne citer qu’eux.